Résumé des nouveaux albums du dimanche 10 mars 2024

Des dizaines de nouveaux albums arrivent chaque semaine à la rédaction de Maxazine. Il y en a bien trop pour les écouter tous, et encore moins pour les chroniquer. Avec une critique par jour, trop d’albums sont laissés à l’abandon. Et c’est bien dommage. C’est pourquoi nous publions aujourd’hui un aperçu des albums qui parviennent à la rédaction sous la forme de courtes chroniques.

Ariana Grande – Eternal Sunshine

Quatre ans se sont écoulés depuis qu’Ariana Grande a sorti son dernier album, “Positions”. Aujourd’hui, elle présente fièrement son septième album studio, intitulé “Eternal Sunshine”. Cet album est remarquablement court, puisqu’il se compose de 12 chansons et d’un interlude, pour une durée totale d’environ une demi-heure. Lors d’une interview, elle a déclaré : “Certains fans seront peut-être déçus par la courte durée de l’album, mais je n’ai rien de plus à dire.” La chanson “Yes And ?” s’inspire de “Vogue” de Madonna, ce qui est évident dans la simplicité de la chanson. ‘We Can’t Be Friends’ et ‘Imperfect For You’ sont plus profondes, car elles évoquent sa relation avec Dalton Gomez. Bye’ nous ramène à l’Ariana d’antan, avec des paroles fortes et une instrumentation qui s’harmonise parfaitement, faisant passer la chanson en un clin d’œil. L’album, écrit et produit par Ariana Grande et Max Martin, est l’exemple parfait qu’il n’est pas nécessaire d’être long pour transmettre avec force l’histoire que l’on veut raconter. (Republic Records) (8/10) (Romy van der Lee

Ezra Collective – Where I’m meant to be (édition de luxe)

Le son groovy et transcendant les genres du groupe de jazz-funk britannique Ezra Collective a émergé comme l’un des groupes les plus omniprésents de la dynamique scène jazz londonienne. Bien que leurs concerts énergiques attirent les foules, c’est la sortie de leur premier album You Can’t Steal My Joy, en 2019, qui leur a permis de percer dans le monde du jazz. Au cours des années suivantes, ils ont effectué des tournées au Royaume-Uni et en Europe. Aujourd’hui, il existe une édition de luxe de leur chef-d’œuvre ” Where I’m meant to Be “. Pensez-y comme à une reprise si vous n’avez pas découvert cet album en 2022. A écouter absolument (Jan Vranken)(9/10)(Partisan records).

Meklit – Ethio Blue

Meklit Hadero est une chanteuse, auteur-compositeur et ancienne réfugiée éthiopienne-américaine, connue pour sa présence électrique sur scène, son son innovant et son activisme culturel vibrant. Meklit a collaboré avec des artistes de renom tels que le Kronos Quartet, Andrew Bird, le Preservation Hall Jazz Band et le regretté créateur de la musique funk, Pee Wee Ellis.
Les six titres de cet EP sont éclectiques, rassemblant le meilleur du jazz et de la musique du monde en un ensemble savoureux. Pour ceux qui ne connaissent pas Meklit, cet EP est une excellente introduction. (Jan Vranken)(8/10)(Meklit)

Charles Wesley Godwin – Live from Echo Mountain

Le chanteur et auteur-compositeur Charles Wesley Godwin a fait de ses origines de Virginie occidentale un élément important de sa musique. Il raconte des histoires sur les grands événements de la vie ordinaire qui sont observées avec acuité et facilement racontables. La musique de Godwin est de la country traditionnelle avec un son évocateur inspiré de la musique folk, et sa voix de baryton, forte mais souple, a une pointe d’humour qui donne à sa musique un son reconnaissable. Son nouvel album “Live from Echo Mountain” Godwin et son groupe The Allegheny High sont retournés à Echo Mountain pour revisiter huit chansons de l’album “Family ties”, c’est-à-dire rien de nouveau. Une sorte d’acoustique dépouillée de chansons que les fans connaissent déjà. sympa mais rien de spécial.(Jan Vranken)(5/10)(Big Loud Records)

Dion – Girl Friends

Dion DiMucci a eu une carrière extraordinaire dans le monde de la musique au cours du 20e siècle. Il a commencé à faire partie d’un groupe d’harmonie doo wop dans les rues du Bronx et s’est développé en tant qu’auteur-compositeur-interprète dans les années 1970. Après son adolescence, Dion s’est fait connaître par des succès comme “The Wanderer” et “Ruby Baby”, s’imposant comme un chanteur solo à succès. Il a également révélé son talent d’auteur-compositeur avec des chansons comme “Runaround Sue” et “Lovers Who Wander”. Malgré l’influence de la British Invasion dans les années 1960, Dion continue d’enregistrer de la musique, mais ne connaît le succès qu’avec la chanson “Abraham, Martin and John” en 1968. Cette chanson marque le début d’une période où il devient un auteur-compositeur-interprète à part entière. Son album emblématique de 1975, Born to Be with You, résume parfaitement cette période. Dion DiMucci a continué à jouer du blues au 21e siècle. Son nouvel album “Girl Friends” semble déplacé avec sa pochette ringarde, mais sa musique met l’eau à la bouche des vrais amateurs de blues. Les amies de Dion ne sont que des amies. Sur l’album, on retrouve la légendaire Susan Tedeschi, Danielle Nicole, nominée aux Grammy Awards, et nul autre que Rory Block. Il n’y a pas que la pochette qui crache, il y a aussi le blues.(Jan Vranken)(7/10)(Keeping the Blues Alive records)