Kamaal Williams est l’un des musiciens de jazz les plus prometteurs de sa génération. Avec ses précédents albums, The Return (2016) et Wu Hen (2018), il a déjà réussi à toucher un large public grâce à son mélange unique de jazz, de funk et de soul. Avec son troisième album studio, Stings, sorti le 27 septembre 2023, il va encore plus loin.
Stings est un album ambitieux qui introduit un nouveau type de fusion entre le jazz, le rock et la musique du monde. Le jeu de piano de Williams est toujours aussi virtuose, mais il s’inspire également d’autres genres. Sur des morceaux comme “The Guvna”, où la bassiste Sharay Reed, du groupe de Cory Henry, joue avec lui, on entend du funk, tandis que sur “Little River”, c’est le minimalisme qui prévaut. Dogtown”, quant à lui, est plus un morceau de fusion mainstream, comme on le reconnaît dans les travaux précédents.
Williams n’est pas le seul grand contributeur de l’album. Les musiciens invités, notamment Sharay Reed, Brian Hargrove et Miguel Atwood-Ferguson, sont tous des talents de premier plan. La basse groovy de Reed s’accorde parfaitement avec le jeu de piano de Williams sur “The Guvna”, la trompette de Hargrove est la force motrice de “Little River” et les arrangements d’Atwood-Ferguson ajoutent une dimension supplémentaire à l’album.
Stings est un album qui nécessite plusieurs écoutes pour en découvrir toutes les nuances. La musique de Williams est complexe et stimulante, mais en même temps accessible et entraînante. C’est un chef-d’œuvre qui laisse une impression durable.
Stings est un album qui établit une nouvelle norme pour la musique de fusion. Le mélange de jazz, de rock et de musique du monde de Williams est unique et rafraîchissant. Il n’est pas limité par les frontières des genres, mais cherche au contraire de nouvelles façons de faire de la musique.
Sur “The Guvna”, par exemple, Williams combine un jeu de piano jazzy avec les lignes de basse funky de Sharay Reed. Le résultat est un morceau à la fois dansant et stimulant.
Sur “Little River”, Williams s’inspire de la musique classique et de la musique minimaliste. Le morceau est plus un paysage sonore que le reste de l’album et amène naturellement les auditeurs à la contemplation.
Avec “Dogtown”, Williams nous emmène dans un autre monde. Ce morceau a ses racines dans le fusio tel que nous le connaissons, par exemple sur le label GRP dans les années 1990.
Stings est un chef-d’œuvre qui laisse une impression durable. C’est un album qu’il faut écouter plusieurs fois pour en découvrir toutes les nuances. La musique de Williams est complexe et stimulante, mais en même temps accessible et entraînante.
C’est un album qui façonne l’avenir de la musique de jazz. Williams s’avère être un artiste visionnaire qui repousse les limites de la musique.
La capacité de Williams à réunir différents genres et influences est l’une des choses qui rendent sa musique si unique et rafraîchissante. Cela montre qu’il est un véritable visionnaire qui repousse les limites de la musique.
Conclusion:
Stings est un chef-d’œuvre qui laisse une impression durable. C’est un album qui nécessite plusieurs écoutes pour en découvrir toutes les nuances. La musique de Williams est complexe et stimulante, mais en même temps accessible et entraînante. C’est un album qui façonne l’avenir de la musique de jazz.
(9/10)(Black Focus Records)
