Aperçu des critiques d’albums du dimanche 28 avril 2024 : Ringo Starr, Niedeckens BAP, Manchester Orchestra et plus encore

Chaque semaine, des dizaines de nouveaux albums arrivent à la rédaction de Maxazine. Beaucoup trop pour tous les écouter, encore moins pour les critiquer. Faire une critique par jour signifie que trop d’albums restent en attente. Et c’est dommage. C’est pourquoi nous publions aujourd’hui un aperçu des albums qui arrivent à la rédaction sous forme de courtes critiques.

Soulline – Reflections

Soulline est un groupe suisse de death metal mélodique qui sort son septième album studio, ‘Réflexions’. Il n’y a pas grand-chose de remarquable à dire sur cet album. Le death metal mélodique avec quelques éléments de grunge ici et là est joué avec compétence, mais nous avons déjà tout entendu auparavant, et souvent mieux. Le fait que Soulline ait une chanteuse n’est plus particulièrement remarquable, car de nos jours, de nombreux groupes de metal ont une chanteuse qui utilise des growls. Le seul fait notable est que ‘Réflexions’, avec ses paroles, cherche à sensibiliser l’auditeur aux problèmes mondiaux (environnementaux) auxquels nous sommes actuellement confrontés. Malgré cette noble intention, je ne peux pas donner à cet album plus qu’un maigre six. (Ad Keepers) (6/10) (Massacre)

Niedeckens Bap – Zeitreise (Live im Sartory)

Fin 2023, le légendaire BAP de Wolfgang Niedecken s’est produit quatre fois à guichets fermés dans la petite salle Sartory du centre de sa ville natale, Cologne. Légendaire parce que le groupe jouerait pour la première fois en direct les deux premiers albums dans leur intégralité. Au cœur de Cologne, là où le groupe a commencé et s’est fait un nom. Là où les gens ont accueilli le groupe dans leur cœur. Un triple album live est désormais disponible, avec des enregistrements des quatre soirées. Maxazine était également présent, et sur l’album, on ressent la connexion avec le public que nous avons tous ressentie à l’époque. L’amitié, la puissance de la musique live. Bap a sorti de nombreux albums live, mais celui-ci est vraiment spécial pour les fans. Pure nostalgie, il n’en faut pas plus. BAP reste l’un des plus grands groupes de l’histoire de la musique allemande. (8/10) (Jan Vranken) (Universal Music GmbH)

Ringo Starr – Crooked Boy

Le légendaire batteur des Beatles nous présente une petite parenthèse. Un EP. Quatre simples morceaux de rock’n roll, surtout reconnaissables grâce au chant si caractéristique de Ringo Starr. ‘February Sky’ rappelle le regretté Tom Petty, ‘Adeline’ sonne comme l’une de ces chansons des Beatles avec Ringo au chant, ‘Gonna Need Someone’ ressemble à une tentative ivre de copier les Blues Brothers. ‘Crooked Boy’ respire Robbie Robertson et ‘The Band’s ‘The Weight’. Voilà une critique complète d’un produit inutile. L’EP a été entièrement écrit et produit par Linda Perry, oui, en effet, la chanteuse de 4 Non Blondes, c’est déjà ça de positif. (Anton Dupont) (5/10) (Rocabella)

 

Manchester Orchestra – Cope live at the Earl

Le 30 mars 2023, Manchester Orchestra a joué son album ‘Cope’ intégralement en direct à ‘the Earl’ à Atlanta, en Géorgie. Eh bien, et alors ? pourrait-on demander. ‘Cope’ était le quatrième album studio de Manchester Orchestra, sorti en avril 2014, et il avait été plutôt bien accueilli par les fans et les critiques. Après avoir écouté cet enregistrement live, mon conseil aux nouveaux venus de Manchester Orchestra serait de laisser de côté la version studio originale. Cette version live sonne vraiment très bien et convaincante. J’irais même jusqu’à dire que c’est l’un des meilleurs albums live des 20 dernières années. L’album sonne frais, agressif, plein de puissance, en colère, ouvert, vous ressentez l’énergie de la salle dans les enregistrements, donc c’est très réussi. Je trouve même cela meilleur que l’album original. (Jan Vranken) (8/10) (Loma Vista Recordings)

Loren Kramar – Glovemaker

Le premier album de Loren Kramar, ‘Glovemaker’, offre une expérience d’écoute raffinée et captivante qui rappelle les riches traditions des chanteurs-compositeurs des années 70 et de la pop baroque. Avec sa voix distinctive, qui rappelle Cat Stevens pour certains, Kramar tisse une musique pop sincère et orchestrée, imprégnée de sonorités cinématographiques et de lyrisme. L’album s’ouvre sur le magnifique ‘Hollywood Blvd’, où la présence de la chanteuse invitée Amber Coffman élève la chanson à un niveau supérieur. L’ensemble de l’album maintient ce niveau élevé, chaque morceau étant imprégné d’émotion et de savoir-faire. Le single récent ‘Gay Angels’ est un brillant exemple de la magnifique musique pop que cet album offre, avec la voix de Kramar guidant puissamment à travers des arrangements envoûtants. ‘Glovemaker’ est une agréable surprise et un must absolu pour les amateurs de musique pop immersive et complexe. Loren Kramar a prouvé être un talent remarquable, et cet album n’est que le début d’une carrière remarquable. (Elodie Renard) (8/10) (Secretly Canadian)