Les Aventures de Tintin: Le secret de la Licorne

Bien que j’aie littéralement lu mon premier album de Tintin, Le trésor de Rackham l’écarlate, lorsque j’étais enfant, la création de Herge n’a jamais réussi à me captiver. Trop bien élevé, je trouvais encore un peu stérile le style de dessin lumineux d’Herge, tant admiré par beaucoup. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles j’ai pensé, à l’époque de la sortie des Aventures de Tintin : le secret de la Licorne, qu’il s’agissait pour moi d’un des moins bons films de Steven Spielberg.

Après avoir revu ce film à plusieurs reprises, ” Les Aventures de Tintin : le secret de la Licorne ” n’est toujours pas mon film préféré de Spielberg, mais il est meilleur que je ne l’avais pensé lors de ce premier visionnage….. Dans ce film, le reporter Tin Tin et le capitaine Haddock se rencontrent pour la première fois lorsqu’ils partent à la recherche du secret de la Licorne, un navire jadis mort dont un ancêtre de Haddock était le capitaine. Ce faisant, ils sont considérablement gênés par Sakharine, qui a ses propres raisons de vouloir retrouver ce navire et de tourner le dos à Haddock.

Au départ, Steven Spielberg voulait que ce film soit un film en prises de vues réelles, mais rapidement, lui et le producteur Peter Jackson ont opté pour un film d’animation par ordinateur.
Steven Spielberg et Peter Jackson ont choisi de rendre le film spectaculaire et sensationnel.Les Aventures de Tintin : le secret de la Licorne’ est propulsé par une énergie ADHD et ressemble plus à ‘Indiana Jones et la dernière croisade’ qu’à un film basé sur une bande dessinée d’Hergé. Néanmoins, je pense que le film se surjoue ici et là et épuise inutilement le spectateur par son énergie implacable. Le style narratif de Spielberg nuit également au génie du film, car il y en a des traces.Non seulement le travail d’animation est d’une beauté sans précédent, mais la véritable classe se trouve dans les détails.Les transitions d’une scène à l’autre sont merveilleuses, le travail de la caméra est remarquable et des blagues parfois incroyablement drôles se déroulent en arrière-plan.

Comme dans la scène où Thomson et Thompson, avec les voix de Simon Pegg et Nick Frost, s’occupent d’un voleur à la tire.

En arrière-plan, quelqu’un a été renversé près d’une animalerie et, comme il est d’usage dans une bande dessinée pour indiquer le vertige, des étoiles ou des oiseaux apparaissent.Cette fois-ci, ce sont des oiseaux et le propriétaire de l’animalerie apparaît immédiatement, non pas pour aider l’homme tombé, mais pour attraper les oiseaux avec un filet.Thomson et Thompson, dans leur rôle de détectives maladroits, ont également leur moment de gloire de cette manière.

Thomson : [regarde le journal] Great Scotland Yard ! C’est extraordinaire !
Tintin : Qu’est-ce que c’est ?
Thomson : Worthington fait une vente à moitié prix sur les chapeaux melon !
Inspecteur Thompson : [arrache le journal] Vraiment, Thomson ! Ce n’est pas le moment…
[regarde le journal]
Inspecteur Thompson : Grand Scotland Yard !
Thomson, Tintin : Qu’est-ce que c’est ?
L’inspecteur Thompson : Les cannes sont aussi à moitié prix !
De als Haddock (stem van Andy Serkis) Tin Tin (stem Jamie Bell) terechtwijst over de importantie van falen.
Capitaine Haddock : Je vous croyais optimiste.
Tintin : Vous vous êtes trompé, n’est-ce pas ? Je suis réaliste.
Capitaine Haddock : Ah, ce n’est qu’un autre nom pour un lâcheur.
Tintin : Vous pouvez m’appeler comme vous voulez. Vous ne comprenez pas ? Nous avons échoué.
Capitaine Haddock : Échoué. Il y a plein d’autres personnes qui sont prêtes à vous traiter de raté. Un imbécile. Un perdant. Un idiot sans espoir. Ne dites jamais cela de vous-même. Tu envoies un mauvais signal, et c’est ce que les gens retiennent. Tu ne comprends pas ? Si tu tiens à quelque chose, tu te bats pour l’obtenir. Tu te heurtes à un mur, tu le franchis. Il y a quelque chose que tu dois savoir sur l’échec, Tintin. Tu ne peux jamais le laisser te vaincre

Ou lorsque Tin Tin nage sous l’eau en direction d’un hydravion, on ne voit que sa crête hors de l’eau, ce qui nous fait immédiatement penser à un aileron de requin qui, à son tour, surtout avec ce réalisateur à la barre, nous fait penser aux “Dents de la mer”.

Ou encore la séquence de générique magnifiquement conçue où, dans une version plus abstraite et sur l’accompagnement de la surprenante partition jazz de John Williams, on nous raconte tout le film en quelques mots. À chaque visionnage, je vois de plus en plus de moments de ce genre. Le genre de blagues que l’on oublie à cause de la vitesse, du spectacle et du rythme effréné. Et ce sont ces moments en particulier qui rendent le film sympathique et me font l’apprécier à chaque fois que je le revois.

Réalisateur : Steven Spielberg.
Voix : Jamie Bell, Andy Serkis, Daniel Craig, Nick Frost, Simon Pegg, Daniel Mays, Gad Elmaleh, Toby Jones, Joe Starr, Enn Reitel, MacKenzie Crook, Tony Curran, Sone Fortag, Cary Ewles, Phillip Rhys, Kim Stengel, Rik Young, Sebastian Roche.

Note : 7.