Révise la liste des nouveaux albums de la semaine 30

Des dizaines de nouveaux albums arrivent chaque semaine à la rédaction de Maxazine. Il y en a beaucoup trop pour les écouter tous, et encore moins pour les chroniquer. Une critique par jour, c’est l’assurance de laisser traîner trop d’albums. Et c’est bien dommage. C’est pourquoi nous publions chaque dimanche un aperçu des albums qui arrivent à la rédaction sous forme de courtes critiques.

Walk That Walk – Big World Of Trouble

Depuis 1992, Walk That Walk fait tourner les têtes de la scène blues de Boston. Dès sa première année d’existence, le groupe a atterri en finale de l’événement local “The Battle Of The Blues Bands”. Walk That Walk s’est inspiré du blues de Chicago et du rock ‘n roll des années 1950. Leur apprentissage a consisté à encadrer des artistes comme Bo Diddley, Carey Bell et Johnnie Johnson, ce qui ne leur a pas fait de mal. Ils ont récemment sorti leur huitième album, intitulé “Big World Of Trouble”, avec neuf chansons, dont six sont leurs propres compositions. Les reprises sont des classiques du blues de John Lee Hooker (‘Boogie Chillen’), Muddy Waters (‘Still A Fool’) et Johnnie Johnson (‘Good Woman’). L’album met en vedette Poppa C DeSnyder (chant, guitare, dobro), Randi Laak (batterie), Ted Hastings Armstrong (claviers), Tim Gartland (harmonica, chant) et le bassiste Dirk van Gulden, aujourd’hui décédé. L’album lui est dédié en guise d’hommage. Comme base, les cinq musiciens ont les pieds fermement ancrés dans le blues, avec de petites incursions dans la country et le rock, par exemple. L’album commence de façon calme et acoustique avec “Roof Got A Hole”, suivi d’une version soignée du classique de JLH “Boogie Chillen”. Les morceaux les plus marquants sont le rauque “Mississippi Jukin'” et le magnifique titre “Big World Of Trouble”, écrit par van Gulden et DeSnyder. Un autre album délicieux de Walk That Walk avec du blues pur et brut. Hautement recommandé. (Eric Campfens) (7/10) (production indépendant)

 

Cher – It’s a Man’s World (Deluxe Edition)

Rares sont ceux qui n’ont jamais entendu l’icône du style et la déesse de la pop Cher, bien que cela fasse maintenant plus de dix ans qu’elle a sorti son premier album, “It’s a Man’s World”.
bien plus de dix ans qu’elle a sorti son dernier album d’œuvres originales (à l’exclusion de son disque
avec de savoureuses reprises d’ABBA). Cependant, la diva suprême et Warner
Music annoncent 2023 avec un remaster “deluxe” de l’album de 1995 “It’s A Man’s World”. A
Un album quelque peu discret de pop et de ballades finement accordées, y compris des perles comme la
comme la folle reprise de Marc Cohn ‘Walking In Memphis’. Avec quelques nuances subtiles et
subtiles qui émergent au fil des écoutes, ce remaster de luxe sonne particulièrement
particulièrement pétillante et fraîche. Ajoute quelques mixages alternatifs en bonus, et tu as une excellente raison de redécouvrir ce joyau oublié. Redécouvrir ce joyau oublié ! (Rik van den Heuvel) (8/10) (Warner Records)

Micke Bjorklof & Blue Strip – Colors Of Jealousy

Micke Bjorklof & Blue Strip est un groupe de blues finlandais qui, depuis sa formation en 1991, a acquis à juste titre une reconnaissance croissante tant au niveau national qu’international. En 2014, ils ont représenté leur pays lors de l’IBC à Memphis. Le calme semblait régner autour du groupe depuis un certain temps – après tout, leur dernier album studio est sorti en 2015, avec un intermède live en 2018 – mais rien n’est moins vrai. Outre Blue Strip, Micke était suffisamment occupé avec Micke &amp ; Lefty, un duo de blues acoustique avec Lefty Leppänen. Mais finalement, un nouvel album studio a vu le jour avec Blue Strip. Il était en fait prévu pour 2021, mais en raison de la fameuse pandémie, les choses ont dû être reportées. L’album comprend 11 compositions écrites par Ville Leppänen, dont une en collaboration avec Seppo Nuolikoski. Le groupe est connu comme une formation blues-rock et à la base, c’est vrai, mais il est plus polyvalent que cela. Des influences de la soul, du funk et de la country se retrouvent également dans leur musique. La voix de Micke Bjorklof convient parfaitement à la musique présentée. Les chansons les plus lourdes débordent de puissance, comme ‘Missing My Woman’, par exemple. Immédiatement après, le groupe forme le contraste avec la ballade ‘Are You Real’ avec un beau travail de slide et une voix sensible. ‘Get Out’ est une autre chanson au rythme plus lent. Là encore, le chant et la solide guitare slide sont de grande classe. Les chansons qui méritent une mention spéciale en ce qui me concerne sont ‘Thought You Were Mine’ et le rock ‘Into The Fire’. Colors Of Jealousy’ est un blues de premier ordre (Eric Campfens) (8/10) (HokaHey Records).

Atomic Symphony – Nemesis

Atomic Symphony est un groupe relativement jeune originaire de Zurich, en Suisse. Le groupe fait, comme on peut déjà le voir un peu au nom, du métal symphonique avec des influences progressives tissées ici et là dans la musique. Sur ce nouveau ‘Nemesis’, le groupe montre son potentiel avec un bon travail instrumental et des voix idem. Le chant de Jasmin Baggenstos ressemble un peu à celui de Jennifer Haben, la chanteuse de Beyond The Black. Ce ‘Nemesis’ n’est pas un ennemi pour l’oreille et avec ça, Atomic Symphony livre une solide marmite de prog sympho metal. Un groupe à surveiller pour les fans du genre. (Rik Moors) (7/10) (Propre production)

Né au Canada, Nigel Mack vit à Chicago, la ville du vent, depuis vingt ans. Il a fait des tournées en Amérique du Nord et en Europe, a été la tête d’affiche de nombreux festivals et a partagé la scène avec des artistes comme Eddy Shaw, Phil Guy et bien d’autres. Son premier album ‘High Price To Play’ est sorti en 1996, suivi cinq ans plus tard par ‘Road Rage’ et en 2012 par ‘Devil’s Secrets’, qui a été récompensé au Canada comme le meilleur album de blues de l’année. Il a récemment sorti son quatrième album, intitulé ‘Back In Style’. Un excellent titre, car 12 ans se sont écoulés depuis son dernier album, et ” en style “, il l’est assurément. Nigel Mack (anciennement Mackenzie) chante, joue de la guitare et de l’harmonica. Il est accompagné d’une foule de musiciens, dont plusieurs claviéristes, bassistes, batteurs et cuivres. L’album comprend 12 chansons, toutes écrites ou coécrites par Mack. L’album commence par le swinguant “Travellin’ Heavy” et conduit l’auditeur à travers le meilleur du Chicago blues contemporain jusqu’au morceau de clôture “Just One Man”. Les chansons rapides alternent avec les ballades, les shuffles suivent les morceaux funky, la variété ne manque pas. Les chansons qui méritent une mention spéciale sont ‘Highway 69’ avec un beau travail de slide de Mack, le triste ‘Graveyard Gate’ avec un rôle de premier plan pour l’harmonica, et le titre ‘Back In Style’, dans lequel Mack excelle à la fois à la guitare et à l’harmonica. Un bel album d’excellent blues contemporain de Chicago à l’ancienne. (7/10) (Blues Attack Records)

Michael Bolton – Spark of Light

Qu’est-il arrivé à Michael Bolton, l’homme derrière le fantastique album de 1989 ‘Soul Provider’. Le beau gosse à la voix d’or qui faisait fondre toutes les femmes est toujours actif dans la musique 35 ans après les faits, mais son nouvel album ‘ Spark of Light’ ne fait déjà plus beaucoup sourciller. Sa voix est toujours là, bien qu’il s’appuie désormais beaucoup plus sur le falsetto que sur sa voix de poitrine brune. Mais ces chansons. Elles n’auraient pas fait l’affaire en 1989 non plus. Beaucoup de prototypes, peu de vraie musique. Une production à petit budget. Il n’y a que sur ‘Beautiful World’ que l’on entend un écho lointain du Bolton des années passées. Et puis les cheveux ont déjà disparu. Malheureusement. (Jan Vranken) (5/10)(Montaigne Records)