Des dizaines de nouveaux albums arrivent chaque semaine à la rédaction de Maxazine. Il y en a bien trop pour les écouter tous, et encore moins pour les chroniquer. Avec une critique par jour, trop d’albums sont laissés à l’abandon. Et c’est bien dommage. C’est pourquoi nous publions chaque dimanche un aperçu des albums qui parviennent à la rédaction sous la forme de courtes chroniques.
Southern Empire – Another World
Cinq ans après leur précédent album ‘Civilisation’, les rockers prog australiens, avec leur nouveau chanteur Sean Holton, sont de retour avec l’album ‘Another World’. Pour les fans de prog rock qui ne connaissent pas encore le groupe. Allez écouter cet album ! Southern Empire va encore plus loin en matière d’artisanat, de musicalité, de chant, de composition et de production. Un mélange incroyable de prog, de jazz et de classique qui vous laisse bouche bée. L’album de 7 chansons dure plus d’une heure. Des morceaux de prog courts et agréables, en d’autres termes. C’est un chef-d’œuvre. (9/10)n(Jan Vranken)(Gian Electric Pea)
Bertolf – Bluefinger
Bertolf a réalisé son rêve en enregistrant un album de bluegrass à Nashville.
Bertolf a réalisé son rêve en enregistrant un album de bluegrass à Nashville.Le bluegrass a été oublié en tant que genre, mais l’aficionado Bertolf le dépoussière avec cet album qui sonne très bien.Toutes les chansons existantes à part un très bon duo avec Ilse deLange et trois nouveaux instrumentaux. Undutch good this. Une ode au Bluegrass. (8/10) (Excelsior) (Jan Vranken)
Coach Party – Killjoy
Coach Party est un groupe d’indie-pop/rock britannique. Après trois EP (Party Food en 2020, After Party en 2021 et Nothing Is Real l’année dernière) et une série de tournées en première partie de Wet Leg, The Amazons, Queens of the Stone Age et bien d’autres, il est temps de sortir un premier album. Killjoy’ est un album simple, sans prétention, sur lequel la musique joyeuse et énergique est rendue simple et agréable. Les Ramones ont eu besoin d’encore moins de temps pour s’exprimer, mais à peine 28 minutes pour 10 titres, c’est aussi une déclaration.
Comme on l’a dit, “rien n’est de la musique de fantaisie”. Douze à la douzaine, pas treize, mais bien douze. On ne l’éteint pas quand il est allumé, mais on ne le met pas non plus spécialement pour quoi que ce soit. Cet automne, ils joueront dans divers clubs aux Pays-Bas et en Belgique. (6/10) (Jan Vranken) (Chess Club Records)
Grandaddy – Sumday : Excess Baggage
Les rockeurs indépendants ‘Grandaddy’ de la Californie toujours ensoleillée ont mis en œuvre l’idée impie de faire un album avec toutes les faces B du passé avec lesquelles ils remplissent maintenant un album entier et le présentent comme ‘l’album perdu’ de Granddaddy. D’après leur propre bio, ils sont considérés comme “the next big thing” depuis 2000. Encore une fois, il faut faire preuve d’humour pour laisser cette mention sur sa bio jusqu’en 2023. Non, ce n’est pas un grand disque. Laissez tomber, ils ne feront de mal à personne d’autre. (4/10) (Jan Vranken) (Dangerbird records)
Ian Shaw – Vendredi de la rue grecque
Shaw a commencé sa carrière en tant que trompettiste et bugliste (est-ce un bon mot ?), mais n’a pas bien joué jusqu’à ce qu’il se mette à chanter également. En écoutant cet album, il est difficile de contrôler ses membres. Quel groove et quel swing merveilleux. Ian Shaw est souvent invité au club de jazz Ronnie Scott’s, et l’écoute de cet album vous donne envie d’assister à l’une de ces soirées. On compare parfois Shaw à Kurt Elling, mais je pense que cette comparaison est erronée. Shaw est plus orienté pop/blues qu’Elling. Écoutez le titre ” Greek Street Friday “, cet orgue fredonnant en arrière-plan, cette guitare ondulante. Cela rappelle ” Jessie ” de Joshua Kadison. Falling Uphill’, ‘Jackie’s Blues’, évoque les meilleurs jours de Randy Newman. Cet album se transforme en un moment de qualité et de bien-être. Pas de révolution dans l’innovation, mais un bon album ‘à l’ancienne’. (8/10) (Jan Vranken) (Silent Wish Records)