Des dizaines de nouveaux albums arrivent chaque semaine à la rédaction de Maxazine. Il y en a bien trop pour les écouter tous, et encore moins pour les chroniquer. Avec une critique par jour, trop d’albums sont laissés à l’abandon. Et c’est bien dommage. C’est pourquoi nous publions aujourd’hui un aperçu des albums dont les rédacteurs ont reçu de courtes critiques.
Sam Lee – Songdreaming
L’artiste folk britannique Sam Lee a récemment sorti son nouvel album “Songdreaming”. Un titre approprié, car cet album vous emmène dans un autre endroit. Fermez les yeux et laissez-vous emporter par l’histoire que Lee a à raconter. Un album pour lequel il faut s’asseoir et qui, si vous lui accordez toute votre attention, se démarquera magnifiquement. En arrière-plan, vous perdrez rapidement votre attention et c’est probablement le piège, mais si vous vous y ouvrez, vous ne serez pas accessible pendant trois quarts d’heure et vous serez emporté par le ‘Songdreaming’ de Sam Lee. D’excellents chœurs ajoutent de la puissance à l’ensemble. Son amour pour la nature et la Terre nourricière est palpable et vulnérable. (Rik Moors) (8/10) (Cooking Vinyl)
The Mono Kids – Drei wunderschöne Melodien
(en anglais)
Le groupe de deux musiciens “The Mono Kids” (d’Eindhoven) existe depuis environ six mois. Mais ils jouent ensemble depuis plus de 20 ans dans des groupes tels que ‘The Galactic Low Fi Orcherstra’ et ‘Bambi Chocolate FC’. On les a vus au Paradiso, au Noorderslag et dans un clip sur MTV, entre autres. Leur premier EP s’intitule “Drei wunderschöne Melodien”, ce qui laisse présager des voix en allemand. Mais le guitariste Michel chante en anglais. Dans ‘The sun = #1’, on entend et on ressent immédiatement leur énergie. Celle-ci est renforcée par les applaudissements et le chant sans paroles. Surtout pendant l’intro de ‘Rock it’, le son est bien réparti sur les boîtiers/écouteurs. La batterie de Roelof est belle et serrée. Ces trois chansons entraînantes contiennent de jolis détails. Leur structure est simple, mais cela fait partie de la musique. Roelof et Michel maintiennent le garage punk en vie, ce qu’ils font avec beaucoup d’énergie. Ils partiront en tournée en Belgique et aux Pays-Bas dans un avenir proche. Il y a des plans pour un CD complet, mais ce ne sera pas avant l’année prochaine.(Esther Kessel Tamerus) (7/10) (Eigen Beheer)
Otis & Clay – Nomad Groove
Nomad Groove” est un album conceptuel de danse extatique révolutionnaire réalisé par les mystérieux producteurs Otis & Clay. Composé d’une longue piste de 40 minutes, l’album emmène l’auditeur dans un voyage transformateur à travers l’histoire d’un nomade moderne à la recherche d’un endroit où se sentir chez soi. Grâce à des rythmes envoûtants autour d’un fil conducteur de khöömei ou de katajjaq (les célèbres techniques de chant guttural mongol et inuit), à des mélodies alléchantes et à des messages profonds, l’album explore des thèmes universels tels que le déplacement, la nostalgie de la connexion et la célébration de la diversité des cultures. Otis & ; Clay combinent la musique électronique avec des éléments organiques pour créer un paysage sonore qui transcende les frontières. On peut entendre, entre autres, une sorte de Berimbau et un sitar sur l’album. Nomad Groove” invite l’auditeur à s’abandonner au groove irrésistible, à embrasser l’histoire du nomade et à expérimenter le pouvoir de la danse et du mouvement. Très calmement, l’album se construit comme une sorte de “Boléro” moderne de Ravel, avec des couches de plus en plus profondes. Cet album est à écouter absolument par tous ceux qui recherchent une expérience musicale transformatrice, qui laisse une impression durable sur l’âme et qui apaise après une journée de travail stressante. (Norman van den Wildenberg) (7/10) (Ecstatic Beats)
Gallowstreet – A Trip Worth Making
Le cinquième album studio de Gallowstreet, “A Trip Worth Making”, propose des chansons sans paroles mais avec un impact maximal. Cet album hymnique résume de grands sentiments et vous invite à chanter délicieusement, que vous soyez assis ou debout. Il reflète plus d’une décennie de carrière, d’amitié et de voyages. Gallowstreet, connu pour sa musique innovante, livre une fois de plus son savoir-faire et ses grooves délicieux. L’album offre un mélange d’optimisme, de joie de vivre et de sentiments. Bien que l’album conserve un son familier et n’aspire pas vraiment à l’herbe de l’autre côté, cela en vaut la peine, entre autres choses. Même s’il n’est pas révolutionnaire, l’album est une belle réussite pour ce groupe d’Amsterdam. Avec leur expérience et leur influence inspirante, ils méritent un solide 7/10.(Jan Vranken)(7/10)(Wicked Wax)
Arnaud Dolmen et Leonardo Montana – LéNo
Le premier album d’Arnaud Dolmen et Leonardo Montana, ‘LéNo’, est devenu un album de jazz très fin et brillamment produit qui emmène l’auditeur dans un voyage envoûtant. Le jeu de batterie impressionnant de Dolmen et le jeu de piano convaincant de Montana créent un son unique, profondément enraciné dans leurs racines créoles et imprégné d’influences modernes. Le duo passe sans effort d’un style à l’autre, tout en conservant un son cohérent et captivant. LéNo” offre un large éventail de textures musicales et d’émotions, allant de rythmes entraînants à des mélodies délicates. L’album est magnifiquement produit, avec un son clair et vibrant qui rend justice à chaque instrument. Les compositions sont convaincantes et dynamiques, avec un équilibre parfait entre spontanéité et sophistication. Dans l’ensemble, “LéNo” est un premier album époustouflant qui met en évidence la profondeur et l’étendue du talent de Dolmen et Montana. Avec leurs compositions fascinantes et leur jeu virtuose, c’est un album qui peut être écouté encore et encore, évoquant à chaque fois de nouvelles découvertes et émotions. L’album sortira vendredi prochain, le 29 mars. (Jan Vranken)(8/10)Quai Son Records)