Des dizaines de nouveaux albums arrivent chaque semaine à la rédaction de Maxazine. Il y en a bien trop pour les écouter tous, et encore moins pour les chroniquer. Avec une critique par jour, trop d’albums sont laissés à l’abandon. Et c’est bien dommage. C’est pourquoi nous publions chaque dimanche un aperçu des albums qui parviennent à la rédaction sous la forme de courtes chroniques.
the Joy – Hammarsdale
La musique sud-africaine est intéressante par sa variété de styles. Ce n’est pas pour rien que le pays a été surnommé la “nation arc-en-ciel” par le regretté lauréat du prix Nobel Desmond Tutu. Sur le plan musical également, on assiste à une grande fusion des styles, des langues et des cultures. Chez nous, en Europe, la musique vocale est en plein essor. La musique, principalement chantée en xhosa par un ensemble comme Ladysmith Black Mambazo, est toujours aussi populaire aux Pays-Bas depuis les années 1980, lorsqu’ils ont commencé à collaborer avec Paul Simon sur “Graceland”. Pensez à cette musique, mais avec une mise à jour moderne et funky de l’EP ” Hammarsdale ” des Sud-Africains ” the Joy “. Une musique belle et impeccable chantée en polyphonie qui n’est pas complètement a capella, mais joliment arrangée avec des rythmes et des synthés modernes. Un travail de très bon goût. Un EP qui en appelle d’autres. Continuez à nous offrir cet album complet. (Jan Vranken) (8/10)(Transgressive Records)
Joey Purp – Heavy heart volume 1
Joey Purp, originaire de Chicago, est issu du même ” collectif ” que Chance the Rapper, par exemple, et avec son nouvel album ‘ Heavy Heart , volume 1′.il se rapproche pour la première fois de la scène mondiale.Chicago devient trop petite pour lui.Joey lui-même cite le Wu Tang Clan et les Sex Pistols parmi les artistes qui l’ont le plus influencé. Cela ne se reflète pas dans son propre travail.L’album est plat, monotone, peu créatif et musicalement assez faible.Joey utilise de nombreux procédés et astuces stylistiques les uns derrière les autres et croit que c’est ce qui fait la qualité de son album.Nulle part la musique n’est convaincante, ne vous fait réagir ou ne vous fait dresser les oreilles.However it go’ reste donc le morceau le plus original et le plus intéressant de l’album.Le titre ‘Heavy Heart Volume 1’ implique plus ou moins qu’il y aura bientôt un autre ‘volume 2’.En tout cas, je n’écouterai pas celui-là.(Jan Vranken) (5/10)(Loudsond 4Nrecords)
Hollie Cook – L’heure de l’apéritif dans le Dub
Hollie Cook est originaire de l’ouest de Londres et tente de conquérir le monde avec son mélange de dancehall, de reggae et de pop imprégnée de gala. Sur ” Happy hour in Dub “, il y a 9 chansons très mal produites.Cette mauvaise production peut être pardonnée si la musique est bonne et vous réveille, mais ce n’est pas le cas ici non plus.Le morceau d’ouverture ‘Praying Dub’ sonne comme l’organiste Stef Meerder sous acide.Hollie ‘oeht’ et ‘aahht’ s’est détendue tout au long de ce morceau, qui est ensuite présenté à l’auditeur innocent comme un morceau. Je pense qu’Ali G aimerait ça.Spliff dans la bouche et s’allonger dans l’obscurité.Ce ca Je ne vais pas m’étendre sur le sujet.Hollie a un bon hobby, mais ne dérange pas les autres avec ça (Jan Vranken) (2/10) (Merge Records).
Slowly Rolling Camera – Flow
La scène jazz européenne s’est réveillée depuis que ce groupe de Cardiff a sorti ses premiers enregistrements en 2014. Opérant à la frontière du jazz et du trip-hop, le groupe le fait avec des albums exceptionnellement bien produits et une musique richement arrangée qui met les oreilles tout à fait en éveil.Avec ‘Flow’, ils sortent leur cinquième album.Comme auparavant, cet album est marqué par la collaboration avec le trompettiste finlandais Verneri Pohjola, qui est presque devenu un membre du groupe.Le producteur Josh Arcoleao a une très grande influence sur la qualité du groupe.Sans lui, Slowly Rolling Camera ne serait pas ce qu’il est en train de devenir.Le nom du groupe reflète parfaitement la musique qu’il produit.Elle est lente, profonde, douce, réconfortante et surtout très belle.C’est de la musique de fin de soirée pour ceux qui sont seuls à la maison avec leur chat. Unrivalled” est sans aucun doute le plus beau morceau de l’album. Le saxophone enjoué et parfois furieux vous emmène dans un autre univers.Le jazz tel qu’il peut et doit être au XXIe siècle.Le jazz est loin d’être mort.Ils roulent juste un peu lentement.( Jan Vranken) (8/10) (Edition Records)
Lonestar Luchador – That Mexican OT
Quel album amusant que celui du rappeur texan Lonestar Luchador. 18 titres et interludes racontent autant d’histoires sur la vie quotidienne de OT (Original Texan) Lonestar Luchador.
Lovely ces influences latines sur la musique et les rythmes”.Skelz’ est une vitrine des skis de Lonestar.Quel flow !Charmant…Et l’album se poursuit encore et encore.La musique est aussi colorée que la pochette.Cet album est une véritable fête.Johnny Dang’ devrait figurer en tête de tous les classements.Barrio’ commence comme une chanson folklorique mexicaine, mais lorsque Lefty SM, le rappeur mexicain, s’y joint, vous voyez Nacho Vargas de Breaking Bad marcher dans une rue poussiéreuse, un gros pistolet à la main, en route pour je ne sais quoi.Missed Called’ groove atrocement et bénéficie à nouveau du flow incroyablement bon de Lonestar.That Mexcican OT’ est tout en haut du classement des meilleurs albums de rap de cette année.Délicieux .(Jan Vranken)(8/10)(Manifest/Good Talk/Good Money Global)