Black Pumas – Chronicles of a Diamond

Issus de la vibrante scène musicale d’Austin, au Texas, les Black Pumas ont conquis le monde ces dernières années. Le duo, composé d’Eric Burton et d’Adrian Quesada, produit un mélange unique de soul, de funk et de rock qui sonne à la fois moderne et intemporel.
Burton est un leader charismatique dont la voix chaude rappelle celle d’Otis Redding et d’Al Green. Quesada est un guitariste et producteur talentueux qui donne au groupe un son rétro moderne.

Black Pumas a percé en 2019 avec son premier album “Black Pumas”. L’album est devenu un succès critique et commercial, et le groupe a notamment remporté un Grammy Award pour la meilleure performance roots américaine. Black Pumas est un groupe qui fait revivre l’âme de la musique des années 60 et 70. Leur musique est énergique, entraînante et pleine d’émotion. Le groupe est l’un des nouveaux artistes les plus excitants de ces dernières années, et il est prêt à prendre le monde d’assaut. Ils sont de retour avec leur nouvel album “Chronicles of a Diamond”. Parviendront-ils à tenir la promesse de leur premier-né ?

L’album a été produit par Quesada, qui a conservé le son typique des Black Pumas. L’album a été mixé par Shawn Everett, qui s’est fait un nom dans le mixage de ce son rétro soul sudiste spécifique. Il a déjà travaillé sur les albums de The Alabama Shakes, Beck et Belle & Sebastian. S’inspirant de Quesada, il a réussi, sur ce nouvel album, encore mieux qu’auparavant, à produire un album qui sonne très rétro, sans pour autant paraître daté. Cela fait du son des Black Pumas une figure de style nécessaire à leur musique.

Burton a révélé dans des interviews à propos du nouvel album qu’il a été réalisé sous une forte pression. L’objectif était d’égaler le premier album, voire de le surpasser. Sur le premier album, Burton était encore principalement le leader et le chanteur doué, alors que l’album est devenu un travail d’équipe et que Burton s’est davantage consacré à l’écriture des chansons.

L’album démarre avec la magnifique chanson ” More than a love Song “. Une belle chanson construite autour d’une progression d’accords courte et répétitive très simple. Le fait qu’une si belle chanson s’épanouisse à partir de là est entièrement dû à l’interprétation vocale de Burton. Dans une sorte de jeu de questions-réponses, rappelant presque l’Afrobeat, la chanson atteint son apogée. Une excellente entrée en matière qui en appelle d’autres.

Sur ‘Mrs Postman’, le couvercle se détache complètement de la marmite. Une chanson au piano, à la fois bizarre et naïve, vous fait lever les sourcils, mais le rythme se poursuit gentiment et la basse danse sans relâche comme un phare dans la tempête. Burtom clique comme Al Greene dans ses meilleurs jours. Le son est direct, tout semble principalement dans le mixage. C’est fait pour sonner bien sur un vieil autoradio dans la Vauxhall de 25 ans de votre grand frère.

Ce qui est si particulier, c’est que l’album sonne même de manière analogique lorsque vous l’écoutez dans le mixage Diolbu Atmos. Demain’ sonne comme si les amplis de souris se heurtaient à la chaleur. Volvet est le mot qui convient.

L’album se termine par ” Rock’n Roll “, qui, comme la plupart des chansons de cet album, est construit autour d’un thème répétitif très simple. Sur cette base, le chanteur Burton dispose de tout l’espace dont il a besoin pour s’emparer. Cela produit un effet presque aliénant et enchanteur, qui est probablement mieux rendu si vous tapez un bon jonko pendant que vous écoutez l’album.

Wow, quel disque ! Les Black Pumas remplissent complètement leur promesse. Cet album est plus basique que le premier, plus honnête, plus direct, et il vous frappe de plein fouet au plexus solaire. Un digne successeur du premier album. Les concerts reviennent (8/10) (ATO records)