Dans le royaume éthéré de l’exploration musicale, où les mélodies dansent avec les ombres et où les rythmes résonnent dans les couloirs de l’esprit, se trouve le monde énigmatique du trio de percussion belge connu sous le nom de spëcht. Précédemment connu sous le nom de “Hands in Motion”, ce trio d’artisans musicaux se lance dans un voyage transcendantal à travers des paysages musicaux avec leur dernier opus, “Triptyques”, qui sortira le 22 mars.
Comme des murmures portés par le vent, les notes de “Triptyques” flottent délicatement, tissant une tapisserie narrative qui se déploie en trois chapitres distincts. Guidé par la vision créative de Simon Leleux, Robbe Kieckens et Célestin Masot, le spëcht invite les auditeurs à traverser les frontières du son et du silence, où la réverbération acoustique s’harmonise avec les chuchotements électroniques dans une délicate danse d’alchimie musicale.
Chacun des trois morceaux de “Triptyques” est un coup de pinceau sur la toile de l’imagination, peignant des paysages vivants d’émotion et d’introspection tandis que vous fermez les yeux et vous abandonnez à cette belle musique. La virtuosité du trio témoigne de sa maîtrise de l’art de la percussion, mêlant des instruments venus des quatre coins du monde – darbuka, doholla, udu, gongs, kalimbas et bendirs – en une symphonie du multiculturalisme. Le battement de cœur universel de la musique.
Alors que l’album s’apprête à déployer ses ailes musicales le 22 mars 2024, l’impatience monte face à l’odyssée auditive qui l’attend. Comme l’appel d’une sirène, la musique du spëcht transcende les frontières des genres et invite l’auditeur à se perdre dans un labyrinthe d’atmosphères fascinantes et de rythmes dynamiques. Avec “Triptyques”, le trio promet une expérience immersive qui transcende le quotidien et pénètre les profondeurs de l’âme, où la musique n’est plus seulement un son mais un langage sacré du cœur.
Dans l’allure mystérieuse de l’odyssée musicale de Spëcht se trouve une promesse de transcendance, un secret chuchoté qui invite l’âme à le rejoindre pour un voyage à la découverte de soi à travers le paysage sonore énigmatique de “Triptyques”.
Il est préférable d’écouter cet album extraordinaire avec des écouteurs, en prenant le temps de s’isoler. Les trois triptyques de cet album ont tous leurs propres racines, mais ensemble, ils forment un tout. C’est très astucieux. Un album composé uniquement de sons percussifs risque de devenir ennuyeux à la longue, mais rien n’est moins vrai avec cet album. Une fois qu’on l’a écouté, on en redemande, et encore.
Alors que la musique déploie ses ailes et prend son envol, laissez-vous emporter par une vague de rêverie musicale, où les frontières entre la réalité et l’imagination s’estompent et où l’essence de la musique se révèle comme un miroir reflétant les cavernes les plus profondes de l’esprit humain.
“Triptyques” pose un jalon qui mettra du temps à être franchi. L’album est innovant, passionnant, beau, introspectif. Beau, très beau.
Préparez-vous à cet album qui vous fait naviguer dans le monde du connu et de l’inconnu, où des grooves contagieux s’entrelacent avec des mélodies enivrantes, jetant un sort qui perdure longtemps après que la dernière note s’est éteinte dans la nuit.
Un chef-d’œuvre. Cela ne fait aucun doute. (Jan Vranken)(910)(Zephyrus)