La Femme a secoue Bruxelles

Le dimanche 20 mars, le concert du groupe La Femme, originaire du Biarritz, a finalement eu lieu. Dans le cadre de la tournée mondiale ‘Paradigmes’, le groupe a joué dans la grande salle de l’Ancienne Belgique à Bruxelles, qui affichait complet à l’avance.

Avec l’album ‘Paradigmes’, le groupe construit progressivement une œuvre qui fait de plus en plus d’adeptes. Stylistiquement, le groupe est difficile à saisir. Le groupe joue une sorte de new wave basée sur la synth pop des années 80 avec des influences punk et rétro pop. Parfois, vous entendez des extraits de musique qui auraient pu provenir directement d’une bande originale de film de Sergio Leone, vous entendez de la pop des années 60 ou du punk pur des années 70 où la guitare et les synthétiseurs s’entremêlent de manière inattendue et même se battent en duel.

La Femme n’a pas caché ses intentions à Bruxelles. Après une intro, le groupe a immédiatement démarré avec trois de leurs plus grandes chansons du nouvel album. L’über Cool ‘Nouvelle Orléans’ a été suivi par ‘le sang de mon prochain’, après le groupe a immédiatement enchaîné avec ‘Cool Colorado’. Le public qui avait attendu si longtemps cette performance était clairement d’humeur à faire la fête et n’a pas laissé le groupe l’encourager deux fois. Ils ont immédiatement chanté et personne, absolument personne ne pouvait rester immobile.

Le groupe a continué à jouer dans un mode très énergique à un tempo de 120 bpm et a même réussi à amener le public en extase de temps en temps. Ils ont vibre l’Ancienne Belgique. ‘Nous étions Deux’ de l’album ‘Psycho Tropical Berlin’ de 2013 a été suivi d’une version furieuse du pastiche punk ‘Foutre le Bordel’. Le groupe a fait exploser la salle. douches à bière. La chanson a été chantée par la foule. Sur scène, le chanteur Marlon Magnée s’est avéré complètement tomber dans son rôle comme une sorte de résurrection du plus célèbre punk belge Plastic Bertrand. Un groupe si merveilleux qui n’est pas opposé à une bonne dose d’humour dans la musique.

A aucun moment La Femme n’a eu l’intention de ralentir. Le groupe a valsé à travers la salle. Le public s’est complètement dechene. Un point culminant après l’autre n’arrêtait pas de venir. Les gens achètent des billets de concert chers pour cela. Les gens veulent faire la queue pour cela. Un groupe qui déchire, gémit et féroce en solo donne au public tout ce qu’il a en lui. Délicieux !

‘Antitaxi’, ‘Elle t’aime pas’, ils sont tous entrés comme la parole de Dieu chez un ancien eveque. Sur ‘It’s time to wake up’, les paroles aujourd’hui presque prophétiques ont été projetées derrière le groupe, c’était la dernière chanson d’une performance légendaire qui restera graver longtemps au public.

Si cela ne suffisait pas, le groupe est revenu pour les encores. ‘Vagues’, une épopée musicale qui dure plus d’un quart d’heure, pleine de guitares déchirantes et de synthétiseurs manipulés comme s’il s’agissait de guitares. Les sons oubliés les plus étonnants de la fin des années 70 aux années 90 ont secoué la salle jusqu’à ses fondations. Dans le morceau de clôture ‘Tatiana’, ‘La Femme’ chante des aventures avec Tatiana à New York et à Las Vegas. Leur tournée les emmènera dans tous ces endroits cette année, et s’ils continuent à jouer comme ça, il y aura d’immenses aventures à venir, c’est certain. Le live de ‘La Femme’ n’est rien de moins qu’une sensation.