Avec une profonde tristesse, nous annonçons le décès d’Alfa Anderson, une âme musicale qui a apporté couleur et profondeur à l’ère disco grâce à sa voix inimitable. L’ancienne chanteuse principale de Chic, qui a donné vie à des succès mondiaux tels que “Good Times” et “Le Freak”, est décédée le 17 décembre à l’âge de 78 ans.
La voix d’Anderson était comme un ruban de soie qui se tissait à travers les arrangements funk serrés de Chic, une synthèse parfaite d’élégance et d’émotion brute. Ses contributions vocales à “Le Freak” – une chanson qui serait plus tard intronisée au Grammy Hall of Fame et au National Recording Registry de la Bibliothèque du Congrès – étaient plus que du simple chant ; c’était une célébration de la joie de vivre qui capturait l’essence d’une époque entière.
Son voyage musical a commencé sur des scènes prestigieuses comme le Carnegie Hall, où elle a brillé dans “Big Man” de Cannonball Adderley. C’est cependant Luther Vandross qui l’a présentée à Chic en 1977, où elle est devenue une voix indispensable du groupe. Sous la direction inspirée de Nile Rodgers et Bernard Edwards, elle est passée de chanteuse de fond à l’une des voix centrales de la légendaire formation disco.
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L’héritage d’Anderson va au-delà de Chic. Son talent vocal a orné les productions d’artistes tels que Diana Ross, Sister Sledge et Mick Jagger, tandis qu’elle a ensuite construit une impressionnante carrière solo. Son premier album “Music From My Heart” de 2017 a montré que sa voix, même après quatre décennies dans l’industrie musicale, n’avait rien perdu de sa puissance.
Nile Rodgers, qui a confirmé la triste nouvelle, a rendu un hommage émotionnel à sa partenaire de groupe sur Instagram, accompagné de leur chanson commune “At Last I Am Free” – un adieu approprié à une femme qui a donné à la musique sa liberté et qui l’a transmise aux autres. Comme Anderson l’a elle-même réfléchi sur l’attrait intemporel de la musique de Chic : “Elle est imprégnée d’un esprit qui est global et universel.”
Avec la disparition d’Alfa Anderson, le monde de la musique perd non seulement une voix extraordinaire, mais aussi une artiste qui comprenait l’essence de la disco : la capacité à rassembler les gens sur la piste de danse, quels que soient leur origine ou leur milieu. Sa voix continuera à résonner dans les discothèques et les salons, comme une invitation éternelle à danser, à célébrer et à être libre.